« Quand août est bon, abondance dans la maison. »
Verger
Après la récolte, il faut faire le ménage des framboisiers en supprimant les pousses qui s’éloignent du sillon. Prévoyez des tuteurs pour soutenir les branches des pommiers qui seraient trop lourdes en fruits.
Dégustez les premières poires cueillies à même l’arbre en vérifiant qu’il n’y ait pas une guêpe à l’intérieur ! Taillez les kiwis s’ils sont trop envahissants. Traitez la vigne contre le mildiou avec de la bouillie bordelaise.
Préparez les récoltes de l’an prochain en semant au pied des arbres de la moutarde blanche, un engrais vert qui enrichit et ameublit le sol en profondeur
Jardin d’agrément
Si canicule et sécheresse s’installent, laissez votre gazon vivre sa vie et tant pis s’il a tendance à jaunir ; les arrosages sont soit interdits soit inutiles et la dispersion d’engrais ne servirait pas à grand-chose ; il faut tout simplement patienter jusqu’à l’automne pour le voir reverdir.
Accordez-vous quelques vacances jardinières en allant visiter des « villes ou villages fleuris », en particulier ces villages « quatre fleurs » où l’on récolte toujours quelques bonnes idées. C’est le cas en particulier de ceux ou celles d’Aix-les-Bains (Savoie), de Saint-Galmier (Loire), ou de Caluire (Rhône). On peut aussi aller faire un tour au centre Terre Vivante (38710 Mens) qui vous initiera au jardinage biologique.
Pendant ces quelques jours de vacances, votre jardin aura peut-être un peu souffert. Envisagez d’aménager l’hiver prochain des zones d’ombre où la déshydratation est naturellement moins forte et qu’apprécient certaines plantes comme les hostas, les impatiens, les fougères, les sauges et certaines variétés de graminées.
Si vous êtes resté chez vous pour profiter du jardin, lancez-vous dans un atelier bouturage. C’est l’une des meilleures périodes de l’année pour cela en particulier pour les hortensias, certains rosiers et les arbustes à floraison printanière.
Réserve d’eau
Pour compléter des voiles anti-soleil présentés en juillet, d’autres matériels sont à retenir pour compléter la boîte à outils anti-sécheresse. On trouve en jardinerie et par correspondance des dispositifs pour stocker ce précieux liquide qu’est en train de devenir l’eau d’arrosage.
On peut construire une petite citerne où l’on récupérera l’eau de pluie. Que l’on peut recueillir aussi dans des bacs en PVC que l’on connecte aux canalisations par lesquelles s’écoule la pluie tombée sur le toit.
Autre technique inventée dans le midi, issue de pratiques ancestrales : les oyas. Il s’agit de récipients en terre cuite poreuse de 5 ou 10 litres que l’on installe en profondeur entre les pieds de tomates ; ils « consomment » deux litres d’eau par jour, qui se diffuse lentement vers les racines.