L’almanach du Père Benoît est resté fidèle à sa vocation d’origine en multipliant les rubriques, développant les conseils de jardinage qui vont de plus en plus s’adresser aux amateurs de jardins, plus qu’aux agriculteurs qui sont devenus de vrais professionnels de la terre et des cultures. C’est ainsi qu’au fil des années les traditionnelles « causeries sur… » (dès 1942, il faisait la promotion de la culture du soja) qui étaient de véritables exposés à destination des paysans sont devenus des conseils pour amateurs.
En revanche, le calendrier est resté immuable, avec, à deux ou trois exceptions près, des signes qui sont restés les mêmes.
Au cours des dix dernières années, le Père Benoît s’est beaucoup modernisé sans rompre avec son histoire et sa frise de couverture quasiment intacte depuis les origines.
En 1999, lorsqu’il a fallu choisir une couleur, ce fût naturellement le vert, celui de la nature et peut-être inconsciemment, une anticipation de ce besoin du retour aux valeurs de la nature que nous constatons aujourd’hui. Puis ce fut le cahier spécial pour le passage à l’Euro et en 2003 une véritable révolution culturelle avec une photo en couverture, et le retour de la frise l’an dernier, que beaucoup d’entre vous ont souhaité conserver.
À 180 ans, l’almanach du Père Benoît est toujours vaillant et rêve en pensant à son 200e anniversaire.
Rendez-vous dans 20 ans et chaque année bien sûr.