Calendrier & Conseils de jardinage

Juin

« Qui en juin se porte bien, au temps chauds ne craindra rien. »

Verger

Si elles n’ont pas été décimées par un coup de gel scélérat ou un gros orage, les cerises sont en pleine production. Attention à ces mouches qui en raffolent et laissent une trace sous forme de vers. Pour éviter ce désagrément, fabriquez un piège : avec un carton de couleur lumineuse, on confectionne un carré de 30 × 30 cm que l’on badigeonne de glue sur les deux côtés. Les mouches viendront s’y agglutiner.

Si vous avez planté un kiwi, taillez les lianes les plus longues des pieds femelles et éclaircissez les fruits en n’en laissant que quatre ou cinq par pousse fructifère.  Éclaircissez les pommiers en enlevant les fruits en surnombre et ceux qui seraient piqués ou déformés.

 

Maladies du Basilic

Dans la dernière édition de votre Almanach, en 2023, nous vous recommandions d’attendre juin pour semer les variétés retenues (entre autres « Marseillais », « Citron », « Thaï » ou « De Gênes ») car le basilic ne pousse bien que par une température supérieure à 20°, sinon il végète. Mais cette précaution ne l’empêche pas d’être sujet à des maladies.

Le basilic peut être gagné par le mildiou, les taches brunes ou la pourriture grise qui laisse des traces sombres sur les feuilles. Pour enrayer ces maladies, éliminez les feuilles dès l’apparition des premiers symptômes, laissez de l’espace entre les plants et essayez un traitement, en pulvérisation, à base de purin d’oignon additionné de bicarbonate de soude. Autre produit très efficace et bio, la chitosane qui est issu des déchets des crustacés.

 

Bignone

Avec ses fleurs aux couleurs chatoyantes et à la forme quelque peu baroque, elle a le charme désuet des jardins d’autrefois, ces jardins dont la simplicité va de pair avec le bon goût.

Originaire du sud-est des États-Unis – d’où le surnom de « trompette de Virginie » qui lui est parfois attribué – elle s’est parfaitement adaptée au climat tempéré européen même si Bignonia radicans a une préférence pour le sud de la Loire.

C’est une plante qualifiée de « liane », donc la végétation est tonique – elle est programmée pour pousser d’au moins un mètre par an – et il ne faut pas être surpris si elle part à l’assaut des arbres et murs environnants où elle peut drageonner, s’accrochant avec des sortes de crampons qui peuvent donner naissance à des rejets que l’on éliminera ou donnera à des amateurs.

Quand on la plante à l’automne, dans les mêmes conditions qu’un arbuste (trou de 30 × 30 cm, cornaille au fond, compost au moment du rebouchage, arrosage abondant), il faut prévoir un endroit où elle aura de la place, bien ensoleillé, et plutôt à l’abri du vent car ses rameaux ligneux risquent de casser par fortes rafales.

Généreuse la bignone l’est aussi par sa longue floraison : on profite de ses fleurs groupées en panicule sur une période qui s’étend de juin à septembre avec des couleurs qui vont du jaune au carmin, en passant par de flamboyants orangers comme celui des variétés « Indian Summer » ou « Morning Calm ».

À noter que certaines bignone, telles « Flava » sont mellifères et attirent les abeilles friandes de leur nectar.

 

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